Dimanche 9 février 2014, le Keren Hayessod Banlieue Sud, représenté entre autres, par Richard Vayn organisait une rencontre avec Richard Prasquier, président du Keren Hayessod France.

FAR-KH

La communauté de Fontenay-aux-Roses, accueillait cette manifestation qui se proposait de réfléchir à la relation que les Juifs de France entretiennent avec Israël et de mieux appréhender le rôle du Keren Hayessod. Soixante personnes ont répondu présent à l’invitation, remplissant ainsi la chaleureuse synagogue de Fontenay-Aux-Roses aménagée pour l’occasion en salle de conférence.

Richard Prasquier a souligné le lien très fort qui unissait les Juifs de France à Israël. Pour lui, « un Juif n’habitant pas en Israël se doit d’apporter son soutien financier à Israël, un soutien qui est inscritdanslatradition,un«impôt»quel’ondoits’imposer…(Maaser)». Cetimpôt,ilestnormalde le payer à des organisations nationales israéliennes, tel le Keren Hayessod, qui s’engage sur des programmes prioritaires définis en relation avec le gouvernement d’Israël.
Il a rappelé l’histoire du Keren Hayessod, une organisation née en 1920 qui a permis de créer les principales infrastructures de l’Etat d’Israël et de financer l’alyah et l’intégration de millions de Juifs, en relation avec l’agence juive. Cette organisation a pendant 45 ans, collecté sous le nom d’Appel Unifié Juif de France. Depuis 2013 à nouveau en France, sous le nom de Keren Hayessod, elle doit faire connaître son action et retrouver sa légitimité. Son action est centrée sur la réduction de la fracture sociale (un des plus graves problèmes de la société israélienne), mais également sur le renforcement de l’identité juive, à travers des programmes comme Taglit ou Massa destinés aux jeunes du monde entier.

Le public a souhaité revenir sur la séparation entre le Keren Hayessod et le Fonds Social Juif Unifié. A la lumière des explications fournies, il est apparu évident que les deux organisations étaient légitimes et avaient pleinement leur rôle à jouer : le Keren Hayessod en Israël et le Fonds Social Juif Unifié en France. Cette redéfinition permet de clarifier les choses a conclu Richard Vayn, reprenant les remarques de l’assemblée. Elle offre au donateur l’occasion de répartir son don, comme il le souhaite, entre la France et Israël.

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