Les missiles qui se sont abattus sur Israël au mois de mai, continuent à résonner dans la tête des enfants du sud d’Israël, nos enfants… et la plupart d’entre eux souffrent de Troubles de Stress Post-Traumatiques. Ces troubles peuvent s’installer à vie, si on ne les traite pas. Chez les jeunes enfants, cela se manifeste par des difficultés d’élocution et de concentration menant à des troubles d’apprentissage. Certains d’entre eux, redeviennent dépendants, ne veulent pas se séparer de leurs parents et adoptent des comportements régressifs, ils sont anxieux, ont peur, sont tristes, font des cauchemars… . D’autres s’enferment dans des stratégies d’évitement : ils s’isolent ou peuvent encore ressentir de la colère. Il y a aussi ceux que le moindre bruit fait sursauter, qui ne peuvent plus dormir et restent sur le qui-vive en permanence.
Pour les plus âgés, les traumatismes peuvent engendrer la violence, des problèmes de comportement, l’abus d’alcool ou de drogue, et conduire à la dépression. Des problèmes qui sont souvent plus complexes à résoudre…
En l’absence de soins appropriés, la situation post-traumatique peut conduire à l’effondrement de toute une population. C’est pourquoi, une intervention et une thérapie extérieures sont absolument nécessaires.
Afin d’aider ces enfants et ces jeunes, le Keren Hayessod soutient un fonds d’urgence destiné aux victimes du terrorisme. Ce fonds subventionne les 5 centres de résilience qui se sont développés dans les localités voisines de la
bande de Gaza et dans la ville de Sderot. Ils emploient des dizaines de travailleurs sociaux, psychologues et
spécialistes de la post-traumatologie. Ils agissent en complément des caisses d’assurance maladie israéliennes.
Ensemble, nous pouvons soutenir ces centres qui proposent des activités thérapeutiques aux enfants, telles que l’art-thérapie, l’hydrothérapie, l’équitation, etc. ou tout simplement une aide psychologique personnalisée.
Ces thérapies se concentrent principalement sur des activités et des jeux, aidant les enfants à traiter l’événement traumatisant et à le placer quelque part dans leur monde intérieur, afin de retrouver un sentiment de sécurité et
leur permettre de s’épanouir.
Pour faire face à la demande explosive et légitime des parents, nous devons développer nos actions thérapeutiques et avons besoin de votre aide. Notre devoir est de soutenir DURABLEMENT ceux qui sont injustement frappés par une guerre qui engendre des dégâts psychologiques depuis plus de 20 ans !
Notre devoir, est de tout faire pour que les bruits des missiles cessent de raisonner dans la tête de ces enfants ! Notre devoir est de tout faire pour qu’un enfant de Sdérot ou de Nétivot, puisse se développer normalement, envers et contre tout !
Un traitement efficace peut s’étendre sur plusieurs années. Pour faire face à la situation, nous vous demandons un effort particulier : faites un don régulier, à travers un prélèvement mensuel, pour nous permettre d’agir en profondeur et à long terme, pour sauver ces enfants et ces jeunes qui représentent l’avenir d’Israël.
Temoignage de Liad (15 ans) d’Ashdod :
«J’ai vécu des jours difficiles, j’étais anxieux et j’avais peur. Une peur profonde et constante qui vous prend !
Ne pas savoir ce qui va se passer lors de la prochaine alarme, s’il y a une chute à côté de vous ou sur vous. Si un membre de votre famille ou des amis est blessé. Cette situation vous oblige à grandir plus vite. Ma chambre est aussi l’abri de la maison… et toutes les dix minutes, toute ma famille y rentrait. Pendant des heures nous y étions entassés avec neuf personnes et trois chiens ».