LE KEREN HAYESSOD DE LYON, ANIMÉ PAR UNE BELLE DYNAMIQUE MILITANTE, ŒUVRE PLUS QUE JAMAIS, MALGRÉ LE CONTEXTE ACTUEL EN FAVEUR D’ISRAËL, AVEC LA CRÉATION D’UNE DIVISION FÉMININE LYONNAISE. EXPLICATIONS AVEC STÉPHANIE AMSELLEM, MEMBRE DU COMITÉ.
Par Paula Haddad

Le rôle des femmes au Keren Hayessod à travers le monde n’est plus à prouver, y compris en France avec la division nationale présidée par Rebecca JACQUIN, et celle marseillaise représentée par Nicky HELUA. À Lyon, un petit groupe de femmes actives, pour certaines déjà proches de l’institution, s’est récemment réuni pour le lancement d’une section locale. Stéphanie AMSELLEM, 43 ans, avocate en droit des sociétés et fiscalité, mère de trois enfants, a choisi de rejoindre ce nouveau comité. Encouragée par son époux Xavier AMSELLEM, co-président avec Yohan GUIGUI du Keren Hayessod de Lyon et par Michaël SFEZ, responsable du Business Club lyonnais, elle revient sur son engagement : « Avec mon mari, nous avons milité quand nous étions étudiants à l’UEJF, j’ai pour ma part été également très impliquée au B’nai B’rith pendant des années au sein du bureau, mais malheureusement à Lyon, il n’y a plus de structures pour fédérer la jeunesse juive. Je pense que le Keren Hayessod permet à la fois de soutenir la jeunesse israélienne en difficulté grâce à ses programmes et de sensibiliser la jeunesse en France à travers les mères de famille, membres du comité. C’est un élan d’autant plus nécessaire dans cette période difficile où les jeunes sont plus livrés à la solitude. Nous sommes toutes animées par les mêmes causes. »
À l’avenir, ce mot que chacun espère écrire avec des projets, la Division Féminine entend assurer sa présence sur le terrain : « Dès que la situation sanitaire nous le permettra, on envisage d’organiser des événements culturels et autres, pour accueillir un renouveau du public. Chaque bénévole apporte ses idées. Un prochain voyage en Israël est également espéré pour réunir les femmes des différentes divisions. »